Focus sur Desperados of Dice Town

On plante le décor :

Bienvenus dans le Far West, attention … ça va dégainer … car nous sommes le chef d’une bande de Desperados… mais tous nos hommes de main sont en prison ! Et pour être le meilleur, il faudra être le premier à les avoir tous fait évader, tout en étant alors le plus riche !

Pour qui :

C’est un jeu de Bruno Cathala, Ludovic Maublanc, illustré par Piérô La lune, édité par MATAGOT. De 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans, pour des parties de 25 minutes, Desperados of Dice Town est un jeu de dés rapide et amusant.

La mécanique :

Chaque joueur possède les 5 membres de son gang devant lui, tous face « prison ». Chaque personnage a une valeur différente (de 2 à 6) qui indique le nombre d’actions à jouer pour le libérer. En fonction du résultat des dés, vous tournerez d’un ou plusieurs crans la carte, pour faire descendre la valeur jusqu’à 0, c’est-à-dire jusqu’au trousseau de clés, ce qui libèrera le personnage (la carte sera ainsi retournée).

Des actions jouées avec un personnage libéré permettront de faire perdre des dollars aux joueurs adverses qui n’ont pas encore libéré ce personnage. Attention car tout joueur ruiné est éliminé de la partie.

Ainsi, à votre tour, vous lancez les 4 dés (3 fois maximum en mettant de côté ou non certains dés) puis jouez une des 3 options :

– Si vous avez au moins une face action et au moins une face personnage : vous jouer toutes les faces actions sur ce personnage (libération ou pillage), ou vous pouvez répartir les faces actions sur des faces personnages différents.
– Vous pouvez piocher 3 cartes et en garder une si vous avez un brelan de symboles, ou en piocher 4 et en garder 2 pour un carré.
– Si au bout de 3 lancés, vous n’obtenez rien, vous piocher une carte en lot de consolation.

Le 1er qui libère ses 5 personnages vérifie qu’il est bien le plus riche car il y a une double condition de victoire. Si non, il tentera de piller ses adversaires.

Les Sant’Mille avis :

Un petit jeu de début de soirée pour se mettre en jambe, ou de fin de soirée, quand la fatigue a pris le dessus sur le pousseur de cubes en bois. Prise de risque, chance et tactique sont les clés de la victoire. C’est un style de jeu qui accroche les enfants, et pour preuve, ce soir, la victoire revient à une enfant de 12 ans.