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Alors, Ludinord, c’était comment ?

23 mars 2016 - Les Zak'Tualités

Alors, Ludinord, c’était comment ?

ludinordEn un mot, TOP, génial, convivial, riche en rencontres humaines, découvertes ludiques, inondé de monde mais les bénévoles présents et l’agrandissement du festival sur deux sites nous ont permis de trouver des tables de libres et des gens sympathiques pour nous expliquer les règles … le tout sur un rythme digne des plus grands marathons !!

Oui, je sais, cela fait plus d’un mot, mais mon enthousiasme ne me permet pas de décrire cet évènement en un mot.

Car Ludinord, c’est un week end non stop sur deux jours : le samedi 19 mars de 10 h à 21h + le off, et le dimanche  20 mars de 10h à 19h + espace agrandi cette année avec deux sites de plus de 2 500 m2 chacun + différentes zones de jeux (ambiance, famille, jeux de rôle, stratégie …) + une exposition retraçant le travail de plusieurs illustrateurs + dédicaces d’illustrateurs + tournois divers + espace créateurs + animations tout au long de la journée +++

Cette année 2016, il y a eu pas moins de 330 bénévoles pour 8750 joueurs !!sabordage

Dès notre arrivée, nous avons pu jouer à Sabordage, un jeu de Roméo Hennion, illustré par Jean-Baptiste « Djib » Reynaud, édité par Superlude. De 2 à 5 joueurs à partir de 12 ans, pour des parties de 30 minutes, c’est un jeu de programmation et d’affrontement sur un thème de pirates. Il faudra accepter de voir son bateau détruit à coups de canons répétiteurs sans pouvoir se défendre à défaut de barricades ou autre ressort. On peut saluer le travail de l’auteur qui nous avait expliqué les règles lors du PEL en juin 2014, et dont la version joliment éditée est fidèle à 100% au prototype.

codenames-1887-1447708856Puis Codenames, expliqué par Kévin de chez IELLO, est un jeu de Vlaada Chvátil qui sera donc bientôt édité par IELLO (nous avons joué sur un prototype) et illustré en interne. C’est un jeu par équipe de 2 à 8 joueurs à partir de 14 ans pour des durées courtes de 15 minutes, ce qui explique que nous en ferons deux parties : l’appel d’une revanche !! A l’aide d’une grille de couleurs (rouge et bleue pour les équipes, blanche pour les neutres, et noir pour l’assassin), les 2 espions ainsi désignés dans chaque équipe, devront donner à leur tour, un mot + un chiffre qui correspond au nombre de cartes en relation avec ce mot. Imagination, combinaison entre mots et connexion avec son équipe sont tous les atouts de ce jeu. Un bon moment.

Après un pique-nique DIY*, nous découvrons New York 1901, où nous allons tenter de devenir l’archinew-york-1901-1887-1425842359tecte le plus prestigieux. C’est un jeu de Chenier La Salle, illustré par Vincent Dutrait, édité par BLUE ORANGE, de 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans, pour des parties de 45 minutes. C’est un jeu de pose de tuiles très simple puisqu’à notre tour, après avoir pris une carte « terrain » (parmi 4 disponibles), 2 choix sont possibles : construire (poser une tuile ou détruire ses propres constructions existantes afin de les améliorer) ou réserver un emplacement avec un de nos ouvriers. Malgré une explication très laborieuse, une grande part de hasard dans le tirage des cartes et une partie initiation, ce jeu a piqué notre curiosité quant aux subtilités qu’il pourrait recéler …

2b31cba1cf3d2104b61c5ce8517eb8ce2bb7Une table se libère pour Goths Save The Queen, un jeu de Vincent Bonnard, illustré par Gyom Seijnhaeve, édité par SIT DOWN! Il se joue à 4 joueurs (6 ou 8 en possédant 2 boîtes) car c’est un jeu d’affrontement entre équipe léger et fun, à partir de 10 ans pour des parties de 15 minutes. L’originalité tient au fait qu’il va falloir coopérer au sein d’une même équipe, sans se parler. Je m’explique : chaque camp se compose d’un roi qui donne un ordre via une carte à double indice, et d’un chef de guerre qui devra identifier l’ordre donné pour appliquer une action sur le terrain. Des situations alambiquées empreintes de bluff …shakespeare

Avec un tout autre thème, nous entamons une partie de Shakespeare, un jeu de Hervé Rigal, illustré par Arnaud Demaegd, Neriac, édité par YSTARI GAMES. De 1 à 4 joueurs à partir de 13 ans, pour des parties de 60 minutes, c’est un gros jeu de gestion dont je vous ai déjà parlé (ici). Nous avons énormément apprécié cette partie, ponctuée de petits conseils de l’auteur lui-même (qui m’offrira un goodies et le twinples de décompte de tour) !!

via-nebula-1887-1452203577Un plat chaud dans le ventre et nous voilà attablées autour de Via Nébula, un jeu de Martin Wallace, illustré par Vincent Joubert, édité par SPACE COWBOYS. De 2 à 4 joueurs, à partir de 12 ans pour des parties de 60 minutes max, c’est un jeu de placement de tuiles et de gestion de ressources via un système de collaboration ponctuelle entre joueurs. Après des explications parfaitement claires données gentiment par un bénévole au repos (en même temps, c’est le « off »), nous allons dissiper les brumes, exploiter des ressources et les convoyer vers nos chantiers afin de construire les 5 bâtiments qui nous permettront de remporter la victoire. Un jeu qui peut se jouer version familiale mais qui peut être très stratégique pour les plus expérimentés.

Il est 2h du matin, achat de Via Nébula avant de repartir du salon, mais c’était sans compter notre rencontre avec Rémi Gruber, l’auteur de Harald (c’est ici). J’avais repéré le prototype de Meowtopia mais le NEWS-meowtopia-Ludovox-jeu-de-soci--t---OKtemps nous a manqué sur cette journée. Et c’est avec le manteau sur le dos et un large sourire que le Monsieur sors le proto de sa sacoche, l’original version taïwanaise et entame une explication. C’est un jeu de Eros Lin, Nightsorrow Chou et Zeldaaa Ling, illustré par Loreine, édité par RUNES EDITIONS. De 2 à 4 joueurs, à partir de 10 ans pour des parties de 40 minutes, c’est un jeu de gestion de ressources dans lequel nous serons à la tête d’une famille de chats. L’originalité provient des phases de réveil et d’action des chatons aussi bien à notre tour qu’à celui des autres joueurs. Ainsi, quand le joueur actif réalise son action, tous les autres joueurs ont le choix entre la réaliser aussi (mais une fois) ou passer (réveiller un chaton endormi). Sur cette note novatrice pour nous, c’est la phase dodo qui nous appelle à 4 heures.

0c97db051d25fa28a1915999a0357fa0ae26Réveil à 8h30 sous les meilleurs hospices car nous savons que Mombasa nous attend. C’est un jeu de Alexander Pfister, illustré par Andreas Resch et Klemens Franz, édité par GIGAMIC. De 2 à 4 joueurs, à partir de 12 ans pour des parties annoncées de 150 minutes … mais ce sont 240 minutes tendues qui occuperont toute notre attention. Dans Mombasa, chaque joueur investit dans des compagnies à charte et étend son réseau de Comptoirs commerciaux à travers tout le continent africain pour gagner le plus d’argent. Les 7 manches comprennent chacune trois phases : – planification des 3 cartes d’action, jouées en simultané – actions – entretien. Sont présents : programmation (choix des cartes actions qui influeront sur les cartes possibles d’utiliser aux tours suivants), deck building (achat de nouvelles cartes), placement, conquête. Les règles sont touffues mais claires (merci Monsieur Fabien, bénévole passionné), la mécanique est réglée comme du papier à musique, les façons de scorer sont multiples, bref, que du bonheur !!

Nous avions éventuellement prévu de visiter quelque peu Lille mais ce fut un gavage délicieux de jeux de sociétés, et d’échanges avec auteurs, illustrateurs, éditeurs et joueurs (certains rencontrés déjà au BGF), qui n’a pas laissé de place à notre âme touristique. C’est certain, Ludinord, on te dit : « à l’année prochaine ».

*Pour ceux qui auraient lu l’article jusqu’au bout = Do It Yourself

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